Les fumeurs souhaitent être mieux informés des alternatives au tabac

Huit fumeurs sur dix affirment ne pas savoir exactement en quoi consiste le vapotage et souhaiteraient en savoir plus sur les avantages potentiels pour la santé du passage à la cigarette électronique. Pourtant, le vapotage gagne en popularité face à la cigarette. Les personnes interrogées souhaitent également que les autorités informent davantage sur les sachets de nicotine.  

Huit fumeurs belges sur dix pensent que les autorités devraient informer davantage sur le vapotage et ses effets sur la santé. C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès de 1 000 adultes belges. Ceux-ci affirment ne pas savoir quelles substances contiennent les produits de vapotage. Les personnes interrogées ont ainsi l’impression que le vapotage est plus nocif ou au moins aussi nocif que la cigarette traditionnelle. Une impression qui peut surprendre, étant donné que le Conseil supérieur de la Santé a clairement indiqué en juin 2022 que le vapotage était moins nocif que le tabac. Les Belges ne veulent donc pas la fin du vapotage, mais souhaitent être mieux informés sur ses éventuels avantages pour la santé. ​ 

Le bureau d’études iVOX, mandaté par British American Tobacco, a interrogé 1 000 Belges sur leurs habitudes en matière de tabac entre décembre 2022 et janvier 2023. Cette enquête révèle qu’une personne sur cinq fume quotidiennement ou occasionnellement. Un chiffre qui reste donc important. ​ 

« L’enquête a montré qu’environ 11 % des fumeurs choisissent de vapoter plutôt que de fumer. En 2019, ce chiffre était seulement de 7 %. Les cigarettes électroniques gagnent donc en popularité, et c’est une bonne chose . ​ En effet, plusieurs études ont montré que le vapotage constitue une alternative moins nocive à la cigarette12. Le Conseil supérieur de la Santé est également parvenu à cette conclusion3. Pourtant, huit personnes interrogées sur dix affirment ne pas savoir exactement en quoi consiste le vapotage. » - Filip Buntinx, Directeur Global Regulatory Affairs chez British American Tobacco

Les Belges pensent que les autorités ont un devoir d’information. 84 % des personnes interrogées affirment que c’est aux autorités qu’il incombe d’informer correctement sur le vapotage. ​ 

Sachets de nicotine 

Les sachets de nicotine, à ne pas confondre avec le snus qui contient du tabac, sont relativement nouveaux sur le marché belge. Il s’agit de petits sachets de nicotine que l’on place sous la lèvre supérieure. Ceux-ci libèrent de la nicotine directement dans le sang, plutôt qu’à travers les poumons. Ils ne contiennent pas de tabac et il n’y a pas de combustion. Une différence importante que seuls 5 % des personnes interrogées connaissent. Les sachets de nicotine sont également considérés comme une alternative moins nocive à la cigarette et peuvent aider les fumeurs à arrêter de fumer, comme le montrent de récentes recherches menées au Royaume-Uni et en Allemagne45. ​ 

« Près de 90 % des utilisateurs interrogés affirment utiliser les sachets de nicotine dans ce but. La bonne nouvelle, c’est que 43 % d’entre eux déclarent avoir arrêté de fumer ou fumer moins grâce aux sachets de nicotine. 21 % des non-utilisateurs qui fument affirment souhaiter passer aux sachets de nicotine comme alternative moins nocive ." - Filip Buntinx, Directeur Global Regulatory Affair chez British American Tobacco. 

À nouveau, une grande majorité des personnes interrogées souhaitent que les autorités informent davantage et mieux. Ainsi, 63 % pensent que les autorités devraient communiquer sur les sachets de nicotine, qui constituent une alternative moins nocive à la cigarette. 32 % indiquent même que ce message devrait être diffusé par les médias. ​ 

Accueillir les solutions alternatives et offrir aux fumeurs un moyen d’arrêter de fumer 

Les produits de vapotage et les sachets de nicotine constituent une alternative moins nocive à la cigarette et peuvent aider les fumeurs de longue durée à arrêter de fumer. ​ La Belgique compte 21 % de fumeurs, selon les derniers chiffres de la Fondation contre le Cancer. Ce pourcentage est très élevé, et plus important que dans certains autres États membres de l’UE qui ont accordé aux produits de substitution une place à part entière dans leurs politiques antitabac. Par exemple, la Suède, où les sachets de nicotine ont permis de réduire le taux de tabagisme à 5 % et où le nombre de décès liés aux maladies du tabac est le plus faible de toute l’Union européenne.

"Ce pays pourrait également être le premier État membre de l’UE à devenir officiellement non-fumeur. Les autorités belges doivent donc changer leur fusil d’épaule et permettre aux alternatives au tabac de jouer pleinement leur rôle. Un meilleur cadre réglementaire est également nécessaire pour que les produits à base de nicotine ne soient pas vendus à des mineurs." - Filip Buntinx, Directeur Global Regulatory Affair chez British American Tobacco. ​ 

 

1Nicotine vaping in England: 2022 evidence update - GOV.UK (www.gov.uk)

2RCP advice on vaping following reported cases of deaths and lung disease in the US | RCP London

3 20220616_hgr-9549_advies_e-sigaret_vweb_0.pdf (belgium.be)

4First draft statement on the bioavailability of nicotine from the use of oral nicotine pouches and assessment of the potential toxicological risk to users | Committee on Toxicity (food.gov.uk)

5Health risk assessment of nicotine pouches - Updated BfR Opinion no. 023/2022, 7 October 2022 (bund.de)

 

Filip Buntinx

Filip Buntinx

Director Global Regulatory Affairs, British American Tobacco

 

 

 

 

 

 

 

 

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