À la suite de l'interdiction des sachets de nicotine, BAT révèle qu'un magasin sur quatre vend des produits illégaux en Belgique.
Depuis l'entrée en vigueur de l'interdiction de vente des sachets de nicotine en Belgique, British American Tobacco (BAT) Belgium a révélé une prolifération alarmante de produits illicites dans les magasins belges. Cette révélation fait suite à une étude de marché intensive menée entre le 6 et le 17 septembre. Sur 100 night shops étudiés, 25 ont été découverts vendant des produits contrefaits dans tout le pays, dans des villes comme Anvers, Deurne, Louvain, Gand, Bruxelles, Liège, Tubize, Buggenhout, Torhout et Knokke.
L'utilisateur n'étant pas conscient de la nature contrefaite de ces produits, les risques de consommation augmentent, alimentés par la composition invérifiable des substances contenues dans ces sachets de nicotine.
"L'interdiction de vente alimente directement le marché clandestin, créant un environnement propice pour les produits de contrefaçon dont l'emballage est presque impossible à distinguer, mais qui sont dépourvus de tout contrôle de qualité", prévient Javier Ballespin, directeur national de BAT Benelux.
BAT a lancé des analyses en laboratoire pour identifier leurs compositions.
"La gestion responsable des produits et le respect des réglementations sont essentiels pour garantir que les produits sont développés et fabriqués de manière rigoureuse. Sans cela, il n'est pas possible de garantir que les produits mis sur le marché répondent constamment à des normes de qualité et de sécurité élevées. Le développement de produits à risque réduit*, y compris les sachets de nicotine, doit donc s'appuyer sur une science de niveau international", a déclaré le Dr James Murphy, directeur de la recherche et de la science chez BAT.
Les produits non conformes sont également largement disponibles en ligne
Ces expositions ont mis au jour une autre couche de commerce illicite : des sites en ligne et des plateformes de médias sociaux ignorant l'interdiction et expédiant illégalement en Belgique des sachets de nicotine ne respectant pas la législation belge et européenne en matière d'étiquetage et contenant parfois des niveaux très élevés de concentration de nicotine (jusqu'à 120 mg) en Belgique.
L'interdiction des sachets de nicotine n'est pas une solution et a involontairement ouvert la voie à des entités criminelles sur le marché belge. Celles-ci exploitant la demande des utilisateurs en fournissant des produits non conformes. BAT encourage les autorités belges à adopter une réglementation pragmatique afin d'empêcher l'accès des mineurs à ces produits, de lutter contre le commerce illicite et de reconnaître la demande existante de sachets de nicotine sans tabac chez les fumeurs adultes.
Le Dr James Murphy remarque que "le fait de veiller à ce que les fumeurs puissent accéder à des alternatives aussi satisfaisantes que la cigarette les encouragera en fin de compte à abandonner cette dernière". La Belgique, dont 21 % de la population fume encore, n'atteindra pas les ambitions de la stratégie interfédérale 2022-2028 pour une génération sans tabac sans un changement d'approche politique, comme Sciensano l'a souligné en juillet 20231 . Les produits à base de sachets de nicotine ont une longue histoire dans les pays nordiques, ce qui a permis à la Suède de réduire son taux de tabagisme de 15 % en 2008 à 5,6 % aujourd'hui. L'interdiction est une occasion manquée pour la Belgique : garantir l'accès à des produits dûment réglementés en Belgique est un bien meilleur choix.
BAT a pour objectif clair de construire A Better Tomorrow™ en réduisant l'impact de son activité sur la santé en offrant un plus grand choix de produits satisfaisants et moins risqués pour les consommateurs adultes2 .
2 Basé sur le poids des données scientifiques et sur l'hypothèse d'un abandon complet de la cigarette. Ces produits ne sont pas sans risque et créent une dépendance.
Simon Laval