7 Belges sur 10 ne croient pas que le vapotage soit moins nocif que le tabagisme

Étude : malgré l’interdiction en Belgique, la moitié des vapoteurs achètent des cigarettes électroniques en ligne

Sept Belges sur dix considèrent que le vapotage est aussi nocif que le tabagisme. Ils rejettent ainsi l’avis des scientifiques et organismes de santé qui considèrent que la cigarette électronique est moins nocive que le tabac et représente un outil d’aide au sevrage tabagique. C’est l’étonnante conclusion d’un récent sondage mené par le bureau d’études iVOX pour le compte de British American Tobacco auprès de 1 000 Belges et 300 vapoteurs. Autre fait marquant : la moitié des vapoteurs belges ont déjà acheté des articles de vapotage en ligne et ce, malgré une interdiction dans notre pays. BAT appelle le gouvernement à prendre des mesures plus strictes.

La plupart des scientifiques et organismes de santé sont d’avis que le vapotage est beaucoup moins nocif que le tabagisme. Par conséquent, plusieurs gouvernements de pays comme le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande encouragent aussi activement le vapotage en vue de réduire le tabagisme. L’organisation gouvernementale britannique Public Health England a conclu que le vapotage est jusqu’à 95 % moins nocif que le tabagisme. En Belgique, Tabacstop et la Fondation contre le Cancer ne sont pas contre le vapotage lorsqu’il aide au sevrage tabagique des adultes.

Image négative

Malgré les preuves scientifiques selon lesquelles le vapotage est moins nocif que le tabagisme et les restrictions et contrôles de qualité stricts en vigueur sur le marché européen, la population belge garde une image très négative de la cigarette électronique. Moins d’un Belge sur trois (30,2 %) ne croit pas que le vapotage est moins nocif que le tabagisme. Le dernier sondage annuel d’iVOX a été mené auprès de plus de 1 000 Belges et 300 vapoteurs et s’intéressait à leur opinion sur le vapotage : 69,9 % des personnes interrogées pensent que le vapotage est au moins aussi nocif que le tabagisme. Les chiffres s’améliorent toutefois :  en 2019, ils étaient encore 73,5 % à en être convaincus. 

En outre, la grande majorité des Belges (60,6 %) estime que le vapotage est dangereux et réclame une législation plus stricte (65,1 %). C’est étonnant, car les produits de vapotage n’ont encore entraîné aucun mort parmi la population belge, contrairement aux produits de tabac. Cette image négative s’est légèrement améliorée par rapport à 2019. À l’époque, 69,9 % des personnes interrogées estimaient que le vapotage était dangereux et 74 % d’entre elles réclamaient une législation plus stricte.

« Selon les derniers chiffres de Sciensano, près de 90 % de tous les vapoteurs belges sont des (ex-)fumeurs. Bon nombre d’entre eux pourraient arrêter de fumer et mener un mode de vie plus sain grâce au vapotage. Ils hésitent toutefois à recourir à cette aide en raison de l’image erronée et excessivement négative du vapotage. Il n’est donc pas surprenant que plus de huit Belges sur dix souhaitent que le gouvernement les informe davantage sur le vapotage. »

Pieter Van Bastelaere, Senior Manager Engagement & Communication, British American Tobacco.

Achats en ligne malgré l’interdiction

L’étude met en lumière un autre fait frappant : la moitié des 300 vapoteurs belges interrogés (50,4 %) ont déclaré avoir acheté des produits de vapotage sur Internet. Si 20,6 % d’entre eux sont passés par un site Internet belge, 18 % ont aussi fait leurs achats dans une boutique en ligne étrangère. De plus, 18 % des personnes interrogées ne connaissaient pas l’origine du site Internet. C’est remarquable, car en Belgique, il est interdit de vendre en ligne des produits de vapotage contenant de la nicotine. 

En revanche, c’est autorisé dans d’autres pays européens, comme en Suède et aux Pays-Bas. Il existe par exemple de nombreux sites Internet néerlandais consacrés au vapotage, qui se font passer pour des boutiques en ligne belges ou compliquent les recherches en vue de savoir où est implantée l’entreprise. En Belgique, il est toutefois permis de commander en ligne des produits liés au vapotage, puis de les réceptionner dans un magasin physique.

« Comme nous sommes autorisés à vendre nos produits de vapotage à de nombreux endroits, comme dans les supermarchés, librairies, stations-services et magasins de vapotage, nous pensons que nous devrions également pouvoir les vendre en ligne à des adultes. Si cette interdiction est maintenue, nous demandons au gouvernement fédéral de prendre des mesures plus strictes pour protéger nos magasins de cette concurrence déloyale et illégale de l’étranger. » 

Pieter Van Bastelaere, Senior Manager Engagement & Communication, British American Tobacco.   

 

Pieter Van Bastelaere

woordvoerder/ Porte-Parole, British American Tobacco (BAT)

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